jeudi 14 juillet 2016

RÉFLEXION SUR LE MONT DES BÉATITUDES, ISRAEL

Réflexion qui est venue à mon esprit sur le mont des Béatitudes, Israel

Tableau à l'acrylique de Sylvie Langevin sur le Mont des Béatitudes avec le groupe Spiritour.  Nous étions plus qu'heureux de marcher sur ce sentier balisé jusqu'au abord du lac de Tibériade.
Tableau disponible à  www.langecantaforte.com


 Sur le mont des Béatitudes Jésus y a parlé:

"Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés Fils de Dieu"


De l'autre côté du Lac de Tibériade ou Mer de Galilée, c'est le plateau du Golan.
Là, il y a des feux d'artifices, nous a t'on dit.  Ici on aime les feux d'artifices.  De la chambre, nous entendions des bruits, genre explosif et je me demandais ce que c'était.

Mais de l'autre côté, pas si loin c'est Damas, la Capitale de la Syrie. Là, ou tous les jours il y a des feux d'artifices, pas ceux que je connais, ce sont des tirs de je ne sais trop quoi, qui sont lancés.

Ici, que c'est différent de chez-moi, par ses roches, la terre sèche, les herbes sèches.  C'est quasiment désert et j'ai pensé: C'est pas si différent, c'est la terre.

Quelle est belle la terre! et j'ai eu le goût de marcher au travers de ses collines qui descendent vers le lac et j'ai appris que je ne pouvais aller ou je voulais, il y avait des écritaux rouges, des écritaux jaunes.  Des mines y étaient cachées. Ça, je ne connais pas et je ne veux pas connaître.

L'homme a coupé la liberté à l'homme de se promener de gambader sur les collines ou il voulait.  Puis j'ai pensé: la terre est belle, nous qu'en faisons nous? 
 Les olives y poussent dans ces arbres parfois millénaires. On prépare une nourriture savoureuse par les fruits qui nous sont donnés par la terre.

Mais encore là, il y a la faim, mais pourquoi?

Parce qu'il y a la guerre et ceux qui lancent des feux d'artifices, qui font tout sauter en représaille d'hier et de demain, en représaille par amour pour venger son père, sa mère, son frère.

C'est comme lorsque je lance un caillou en l'air, bien il retombe et bien souvent si je ne me tasse pas, le caillou me frappe la tête.

C'est comme si je frappe une balle attachée à une palette, elle revient vite sur la palette, c'est comme si je lance un boom rang, il fait sa lancée et il revient.

Ces retours sont un peu comme une grande roue.  Heureuse, je me lance vers le ciel en pensant l'atteindre, je suis heureuse! et la grande roue tourne et redescend vers le bas, je suis malheureuse, je suis au point de départ. 

Et encore une fois, je me vange pensant atteindre la liberté en montant vers le ciel, et encore une fois je redescends et je reviens ou j'ai commencé.  

Les vengeances sont ainsi comme l'axe d'une grande roue qui tourne, depuis 2000 ans et plus, de guerre, et qui n'est pas capable de s'arrêter parce qu'hier on a été blessé, aujourd'hui et on l'est encore... et demain que voulons nous pour demain?

Comment arrêter ce déclin, comment pardonner, pour tous ceux à qui on a enlevé la vie, maltraité, injustifié.

Comment les peuples peuvent-ils se  pardonner?

Il y a aussi ceux qui font bonne fortune de tout l'arsenal fourni, des joujous donnés entre les mains de ceux qui pensent qu'en frappant ils changeront leur destin.

Ça n'a pas changé depuis tellement d'années, qu'on ne sait plus qui a commencé!

L'homme, pauvre homme, si petit et si grand, si riche et si pauvre, d'un coeur aimant et si haissant.

C'est plus facile et plus rapide de s'entredéchirer que de s'entraider...

Sylvie Langevin

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